FAQ
- Pourquoi Cargo sous terrain est-il utile?
- Comment CST peut-il délester les voies routières et ferroviaires et réduire la densité du trafic?
- Ne serait-il pas plus simple d’optimiser le transport des marchandises à la surface?
- Pourquoi les fonds destinés à CST ne vont pas au transport ferroviaire?
- Une distribution fine et efficace dans les villes est une belle idée. Jusqu’ici, il n’y a encore jamais eu de projet de city-logistique fonctionnant réellement. Pourquoi la city-logistique CST serait-elle meilleure?
- Comment s’assurer que CST ne sera pas repris par des investisseurs étrangers?
- Pourquoi faut-il une nouvelle loi fédérale pour Cargo sous terrain?
- Dans le passé, il y a déjà eu des projets pour un transport souterrain qui n’ont pas abouti. Pourquoi CST devrait-il fonctionner?
- Est-ce que CST peut être exploité de manière rentable? Le plan d’affaires a-t-il été contrôlé?
- Est-ce que CST coûtera des postes de travail (routiers, logisticiens, etc.) à la Suisse en raison de l’automatisation?
- CST représente-t-il une concurrence pour les acteurs du marché actuels, comme SBB Cargo par exemple?
- L’exploitation du tunnel demande toutefois beaucoup d’énergie. Comment CST peut-il être alors écologique?
CST permet un flux continu de petites unités de marchandises, ce qui correspond aux besoins actuels. Il s’agit d’un système logistique complet couvrant tout l’itinéraire des marchandises, de la production au client final. Il permet d’entrer dans la logistique numérique du futur, déleste les voies de transport à la surface et favorise le tournant énergétique.
Comment CST peut-il délester les voies routières et ferroviaires et réduire la densité du trafic?
Le réseau une fois complet, CST supprimera des camions de la route. Il en résulte des effets positifs sur le flux de la circulation et sur la sollicitation de l’infrastructure de transport. Comme de grands centres de distribution sont directement raccordés au tunnel par l’intermédiaire d’un hub, un moindre nombre d’opérations de transport est nécessaire. Les centres urbains peuvent profiter de ce désengorgement de leur infrastructure de transport.
Les mesures prises à la surface, telles que les convois de camions pilotés automatiquement, le péage urbain ou les véhicules autonomes, sont des améliorations nécessaires et bienvenues. Malgré tout, elles ne solutionnent pas le problème de l’espace réservé à la circulation routière à la surface qui ne peut quasiment plus s’agrandir et qui ne le fera pas. Ce qui explique l’utilité d’un tracé souterrain pour le transport de marchandises.
Le réseau ferroviaire en surface ne peut pas, lui non plus, être étendu indéfiniment, même si les fonds destinés à CST étaient versés à l’infrastructure ferroviaire. Il s’agit toutefois ici d’investissements provenant du marché au profit du système CST qui ne peuvent pas être employés autrement à volonté. CST n’est pas en concurrence au niveau financier avec le rail. L’extension de l’infrastructure ferroviaire est financée par les fonds d’infrastructure ferroviaire de la Fédération.
Une distribution fine et efficace dans les villes est une belle idée. Jusqu’ici, il n’y a encore jamais eu de projet de city-logistique fonctionnant réellement. Pourquoi la city-logistique CST serait-elle meilleure? Dans le système CST, les marchandises sont déjà triées et regroupées dans le tunnel selon leur lieu de destination. La distribution fine qui suit est ainsi déjà parfaitement prête grâce à ce regroupement. Sur le hub, il ne reste plus qu’à charger la marchandise dans les véhicules adaptés – il s’agit ici, selon la taille, le volume et le lieu de destination, de vélos de livraison, de motos ou de petites voitures de livraison. Ainsi, la livraison de points de vente et de clients finaux a lieu de manière coordonnée – au lieu que chaque prestataire n’expédie ses marchandises individuellement.
Comment s’assurer que CST ne sera pas repris par des investisseurs étrangers?
CST est et reste une entreprise à majorité suisse. Après engagements définitifs des investissements pour la phase d’autorisation de construire, la majorité suisse reste supérieure à 50 %. Une reprise de l’infrastructure CST par des entreprises étrangères ne surviendra pas car une participation majoritaire suisse sera garantie pour chaque étape du projet, y compris l’exploitation. Une majorité suisse est également exigée par la loi fédérale sur le transport souterrain de marchandises (LTSM).
La loi fédérale pose les principes fondamentaux sur lesquels CST peut être réalisé en Suisse. Elle détermine les conditions cadres pour l’approbation et l’exploitation de CST. Comme il s’agit d’une infrastructure qui s’étend au-delà des frontières cantonales, une procédure d’approbation des plans unitaire est prévue au niveau fédéral. Le tracé exact du tunnel et les emplacements des hubs seront fixés dans le cadre d’une procédure de plan sectoriel en collaboration avec les cantons et les communes.
CST a effectué une étude de faisabilité détaillée. Contrairement aux purs projets technologiques, CST s’est développé en accord étroit avec les besoins prouvés du marché. Cela signifie que le système est conçu en se basant sur les besoins des utilisateurs. CST repose sur des technologies éprouvées de l’intralogistique. La nouveauté vient de l’association de ces composants en un système complet avec commande intégrée.
CST a été vérifié par une équipe de contrôle d’investisseurs internationaux et considéré comme fiable. La longue liste des investisseurs prouve suffisamment que CST n’est pas une vision mais un projet réaliste dont on attend une rentabilité à long terme. Par ailleurs, la Fédération a fait réaliser une étude sur les effets économiques nationaux de CST qui aboutit à des conclusions positives et confirme les estimations principales de CST.
CST apportera un nouveau composant dans le marché logistique. CST ne se voit cependant pas comme concurrent des prestataires logistiques, ou des chemins de fer, mais comme un complément aux offres présentes. Les prestations de transport pronostiquées de CST absorbent en premier lieu la croissance du transport de marchandises sur les routes et ne s’attaquent pas aux parts de marché existantes. En outre, tous les acteurs du marché peuvent participer à CST s’ils le souhaitent. L’infrastructure en création est accessible à tous.
Avec la numérisation, un changement s’opère dans le monde du travail que CST n’a pas déclenché. Ce changement aura pour conséquence que d’autres postes de travail et des nouveaux seront créés à l’avenir. Avec CST se développe aussi un potentiel de nouveaux emplois (ou la récupération de postes de travail) s’il est possible de retrouver en Suisse de la production grâce aux centres d’impression 3D dans les hubs CST. CST est une bonne chose pour la Suisse car il apporte de l’innovation. Cette dernière est une «matière première» décisive pour la Suisse et, en même temps, un produit d’exportation important.
Le système CST fonctionne à 100 % avec de l’électricité provenant d’énergies renouvelables. Une analyse du cycle de vie réalisée par des experts de pointe a démontré les clairs avantages par rapport à tous les autres systèmes de transport, actuels comme futurs. Les effets sur la qualité de l’air, sur les émissions de bruit, sur l’exploitation du territoire ainsi que sur les coûts sanitaires ont été étudiés. Avec le premier tronçon, l’économie des émissions de CO2 par rapport aux autres systèmes logistiques correspondra annuellement à celles de la ville de Moutier. Avec l’utilisation d’énergie renouvelable, CST soutient également le tournant énergétique.